Un diagnostic de cancer bouleverse instantanément toute une vie, des routines quotidiennes, un plan de carrière à long terme. Il ne serait donc guère surprenant si une personne qui reçoit ce diagnostic décide de rester en dehors du bureau pendant un certain temps. Pourtant, la majorité des personnes malades veulent continuer à travailler après le diagnostic et pendant le traitement.
Soixante-dix-neuf pour cent des patients atteints de cancer disent que la routine du travail favorise la récupération, et près de la moitié disent que le travail redonne une certaine normalité à leurs vies (source : sondage Cancer and Careers 400 personnes diagnostiquées avec le cancer, qui travaillaient à temps partiel ou à temps plein, Cosmetic Executive Women Foundation / New York).
Plutôt que d’assurance ou d’argent, « les gens ont dit qu’ils voulaient garder les choses aussi normales que possible, le travail leur offre un répit aux tests et traitements des médecins, et leur permettent de se sentir productifs ». Quatorze pour cent seulement des sondés ont déclaré s’être absentés jusqu’à la fin de leur traitement.
Les employeurs sont censés faire des accommodements pour les travailleurs malades.
Mais il reste vrai que poursuivre une carrière bien remplie et suivre son traitement. Alors un conseil pour les managers : ne présumez pas qu’une personne atteinte de cancer veut arrêter son travail et se concentrer exclusivement sur le traitement. Comme l’étude le montre, «la plupart des patients veulent travailler, parfois ils ont juste besoin d’un peu plus de flexibilité. »
